vendredi 2 mars 2018

Du gras pour combattre l'épidémie de diabète?

Alimentation riche en graisses pour combattre le diabète?
L'alimentation faible en glucides et cétogène suscite autant l'engouement que la controverse. Au-delà des opinions polarisées, des patients qui l'ont essayée disent avoir vaincu divers maux, dont le diabète de type 2. Du côté de la science, des études, oui, mais aucune n'a fait bouger les lignes directrices en nutrition ou contre le diabète, qui sont de limiter les gras et de privilégier les glucides complexes, comme les grains entiers et les légumineuses. 

Des patients convaincus

La mi-cinquantaine, Jacques LeBlanc traînait un diabète de type 2 depuis dix ans. Près d'un an après avoir adopté l'alimentation cétogène, c'est avec une grande fierté que ce patient de la Dre Bourdua-Roy s'apprête à recevoir l'autorisation de cesser sa médication contre l'hypertension. La seule qu'il lui reste !

Tous les médecins de famille à qui Le Devoir a parlé et qui recommandent l'alimentation cétogène ou faible en glucides l'ont d'abord adoptée pour eux-mêmes. Elles sont environ 2500 femmes médecins canadiennes curieuses de l'approche à faire partie d'un groupe Facebook privé. 

Quels risques ?

Les médecins rapportent quelques crises de foie chez les patients. 

AVERTISSEMENT

Toute personne qui présente des problèmes de santé ou qui prend des médicaments doit être suivie par un médecin de manière régulière si elle désire entreprendre une alimentation cétogène ou faible en glucides.
La principale controverse autour de l'alimentation faible en glucides reste sa promotion fréquente du bacon, de la crème et du beurre, riches en gras saturés, qu'on accuse de favoriser les maladies cardiaques.
Le Dr Martin Juneau exprime des réserves pour cette raison. 

CÉTOGÈNE ET DIÈTE FAIBLE EN GLUCIDES, DÉFINITIONS

L'alimentation faible en glucides comporte un apport modéré de protéines, soit environ 20 % des calories quotidiennes. 

UNE APPROCHE HISTORIQUE

Éviter les glucides, notamment quand on est diabétique, n'est pas un concept nouveau. 

 







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lundi 11 septembre 2017

Un régime cétogène riche en gras et pauvre en glucide permettrait de vivre plus longtemps et en meilleure santé

Une étude menée sur des souris montre que le régime cétogène permettrait de vivre plus longtemps et en meilleure santé, notamment en ce qui concerne la mémoire.

Le régime cétogène ou «ketogneic diet», en anglais est en fait un régime à haute teneur en gras et très faible voire nulle idéalement en glucides.

 Dans les années 1920 ce régime a utilisé chez les enfants atteints d’épilepsie afin de réduire les crises.

Cette diète a démontré des effets anticonvulsivants chez les épileptiques1. Le régime a toutefois gagné en popularité dans les dernières années comme méthode rapide pour perdre du poids mais aussi dans l’amélioration des symptômes du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires.

Quoi de nouveau?

Selon une nouvelle étude américaine, manger plus de matières grasses et moins de glucides, telle serait la recette pour bien vieillir.
Des chercheurs du Buck Institute for Research on Aging se sont intéressés aux effets du régime cétogène, qui consiste à absorber plus de lipides (matières grasses) avec peu de protéines mais aussi à éviter le plus possible les glucides (sucres) sur des souris âgées.

Une diète qui peut être proposée dans le cadre d'un amaigrissement mais élaborée surtout à des fins thérapeutiques pour réduire les crises chez les personnes épileptiques. Ils ont constaté un effet positif sur la mémoire et sur la durée de vie des souris vieillissantes. Des avantages liés au fait que le corps, soumis à ce type d'alimentation, augmente sa production d'acide B-hydroxybutyrate, une substance qui appartient à la famille des corps cétoniques, lorsque le corps s’approvisionne dans les graisses et que celles-ci sont dégradées par le foie.

"Cela ouvre un nouveau champ dans la recherche contre la vieillesse", a commenté Eric Verdin, l'un des auteurs de l'étude. "Nous pensons que ses avantages peuvent aller au-delà de la mémoire et pourraient affecter les tissus et les organes. Nous recherchons des objectifs de médicaments, le but ultime est de trouver un moyen pour les humains d'en bénéficier sans avoir à adopter un régime restrictif."

Le cerveau est plus résistant aux effets de l'âge

Les chercheurs ont conçu trois régimes différents administrés à des souris à partir de l'âge d'un an: une alimentation à haute teneur en glucides, un régime cétogène avec zéro glucides et un régime à haute teneur en matières grasses et faible en glucides qui n'était pas de type cétogène. Les résultats ont montré que les souris alimentées par le régime cétogène avaient un risque de mortalité plus faible alors qu'elles vieillissaient, bien que leur durée de vie maximale était inchangée.

Par ailleurs, des tests de mémoire à l'âge d'un an et de deux ans ont révélé que ces souris les réussissaient aussi bien lors de ces deux périodes et mieux que les souris des autres groupes, qui présentaient un déclin attendu par l'âge. "Nous avons fait en sorte que les souris mangent un régime alimentaire normal pendant les tests de mémoire, ce qui suggère que les effets du régime cétogène étaient durables. Quelque chose a changé dans leur cerveau pour les rendre plus résilientes aux effets de l'âge", précise le Pr John Newman, principal auteur de l'étude.

Ce dernier ajoute : "En déterminer la raison est la prochaine étape de notre travail." Cette amélioration cognitive pourrait s'expliquer par le fait que le régime cétogène modifie l'expression d'un gène afin que le corps métabolise plus efficacement la graisse. A terme, cette découverte pourrait ouvrir la porte à de nouvelles thérapies pour les problèmes cognitifs liés au vieillissement.

"J'ai été impressionné par les changements observés"

"Comme nous comprenons mieux ce que l'acide beta-hydroxybutyrate fait dans notre corps et notre cerveau, nous pouvons concevoir intelligemment des thérapies pour saisir les avantages individuels tout en minimisant les méfaits", conclut le chercheur. Une autre étude est actuellement en cours au Buck Institute for Research on Aging pour explorer les effets bénéfiques d'un régime cétogène similaire dans un modèle de souris atteints de la maladie d'Alzheimer.

Mais les chercheurs appellent à la prudence pour les personnes qui souhaitent adopter ce type d'alimentation pour préserver leurs fonctions cognitives: il est indispensable de consulter un professionnel de la santé avant de l'essayer seul. Parallèlement, une autre étude menée sur le sujet et publiée dans la revue Cell Metabolism par des chercheurs de l'université de Californie à Davis a confirmé cette découverte.

Le même type d'expérience a montré que les souris du groupe "cétogène" ont montré un accroissement de leur durée de vie de 13%, soit un gain de sept à dix ans à l’échelle d’une vie humaine, et une meilleure condition physique. "Nous connaissions l'hypothèse que le changement de métabolisme induit par un régime cétogène aurait des effets bénéfiques sur le vieillissement, mais j'ai été impressionné par les changements que nous avons observés", conclut le Pr Jon Ramsey, principal auteur de l'étude.

Références :
http://www.cell.com/cell-metabolism/fulltext/S1550-4131%2817%2930489-8

Ketogenic Diet Reduces Midlife Mortality and Improves Memory in Aging Mice

mardi 22 novembre 2016

L'Inra développe un logiciel associant nutrition et environnement

L'Inra a développé un nouvel outil sur Excel pour comparer les impacts nutritionnels et environnementaux de régimes alimentaires. Ici la représentation du coût, des valeurs nutritionnelles et environnementales d'un menu.

Nutrition et développement durable sont deux grands enjeux de l'alimentation, mais dont l'action conjointe a peu été étudiée. Les partenaires du projet ANR Agralid (2013-2016), c'est-à-dire la filière Bleu-Blanc-Coeur, Valorex, Terrena et l'Inra, ont cherché à concilier ces deux notions.

Leurs travaux débouchent sur un outil d’aide à la décision pour choisir les régimes alimentaires les plus durables selon différentes contraintes (disponibilité des aliments, coût, environnement…). Huit menus étaient étudiés : le menu « moyen », basé sur la consommation adulte observée en France, le menu « PNNS », basé sur les recommandations nutritionnelles, le menu « PNNS sans poisson » et le menu « PNNS » végétarien (où les viandes sont remplacées par des œufs ou du tofu). Ces quatre menus étaient analysés selon deux options : en incluant des produits de filière Bleu-Blanc-Coeur ou conventionnels. Ils étaient composés de 140 ingrédients dont les informations nutritionnelles (composition en nutriments, minéraux...), environnementales (impact de leur production, transformation, distribution sur les gaz à effet de serre, utilisation des surfaces au sol…) et socio-économiques (prix) étaient connues. Chaque menu contenait une proportion variable des ces ingrédients (plus ou moins de viande, de poisson, de légumes secs, de pâtisseries…) pour être représentatif d'un régime alimentaire.

Suivre les évolutions d'indicateurs entre les régimes

Le programme, développé sous Excel, permet de visualiser les évolutions entre deux régimes sur les aspects prix par jour, apports nutritionnels (22 indicateurs) et environnement (8 indicateurs). Un diagramme représente aussi les contributions entre chaque grand type d'ingrédients à certains indicateurs. Par exemple, dans un menu moyen, le prix par jour serait de 7,13 euros pour un apport en protéines de 18 % (recommandation de 11 à 15%). Pour un régime entre le menu PNNS et le menu moyen, le prix par jour serait de 6,49 euros et couvrirait 16 % des apports en protéines.

Cet outil, que les scientifiques aimeraient largement partager, peut aussi inclure des contraintes sur l'exclusion de certains aliments, sur le respect des apports nutritionnels conseillés… En fonction des demandes des utilisateurs, que ce soient des industriels, des nutritionnistes ou des enseignes de restauration collective. « Des extensions pourront aussi être proposées par la suite. Nous pourrions ajouter des informations sur les acides aminés, la biodisponibilité des nutriments selon leurs sources et des associations d'aliments, mais aussi les quantités à consommer pour la nutrition des seniors ! », termine Jacques Mourot, directeur de l'unité Pégase de l'Inra et porteur du projet Agralid

samedi 9 juillet 2016

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes

Le Parlement européen souhaite interdire les mentions liées au gain de vigilance ou de concentration sur les canettes de boissons énergisantes.

Les efforts de prévention sur les sodas commencent à payer : les ventes de boissons sucrées diminuent globalement dans le monde. Un secteur continue pourtant de progresser ostensiblement : les boissons énergisantes. Pour freiner cette expansion, le Parlement européen a adopté ce jeudi une résolution visant à interdire la communication des fabricants de boissons à base de caféine à propos d’éventuels effets positifs sur la santé.

En particulier, ce sont les mentions concernant l’aide à la vigilance et à la concentration qui sont visées. En plus des soirées alcoolisées, ces sodas sont utilisés par les adolescents et les jeunes adultes pour « tenir » lors de révisions d’examens par exemple.

« Les statistiques nous montrent que de nombreux jeunes, et même des enfants, consomment énormément de boissons énergétiques », a déclaré la députée danoise Christel Schaldemose, qui a déposé la résolution.


Excitants et sucre en excès

Les conséquences d’une consommation précoce ou trop importante ne sont pas négligeables : troubles du sommeil ou du rythme cardiaque, céphalées ou problèmes de comportement… Les risques liés aux excitants contenus dans ces boissons ne sont pas les seuls. Ils viennent s’ajouter au risque accru d’obésité et de diabète.

« Il ne s’agit pas que de la caféine, a poursuivi l’eurodéputée. Les boissons énergétiques contiennent également beaucoup de sucre. Et nous pensons que ces types de boissons ne devraient pouvoir afficher aucune allégation de santé ».

Une canette de ces boissons peut en effet contenir jusqu’à l’équivalent de 27 morceaux de sucre, soit presque quatre fois plus que dans un cola !

Vers une extension des restrictions
Pour aller plus loin dans les restrictions, les députés ont aussi demandé aux Etats membres de mettre en place des règles sur la commercialisation de produits à teneur riche en caféine, afin de protéger les enfants.

« 68 % des adolescents consomment régulièrement ce type de boissons, et 18% des enfants, rappelle Marc Tarabella, député socialiste belge. Donc, c’est inquiétant ! Je dis ça aussi bien pour la concentration de sucre que pour les excitants qui sont dedans. Et je pense que les effets comportementaux peuvent être graves. On doit éviter ces allégations fallacieuses, qui sont à la limite frauduleuses. »


mardi 17 avril 2012

lutte de Tumblr et Pinterest contre les messages pro-anorexie

Les sites internet leaders Tumblr et ensuite Pinterest sont en opposition farouches. Medisport défend quand à lui depuis plus de 10 ans la nécessité de la mise en garde contre les régimes amaigrissants EXCESSIFS.

DOXYS coach diététique en ligne propose des articles de vulgarisation sur les régimes pour maigrir, leurs dangers s'ils sont menés trop loin et prône des solutions douces d'amaigrissement, accompagnéesde suivi progressifs.


Début mars, Tumblr annonçait que sa plate-forme de micro-blogging effacerait dorénavant toute publication faisant la promotion de l'anorexie ou de l'automutilation. mincir oui mais jusqu'à un certaine point seulement.
Depuis, le réseau social de partage d'images Pinterest a suivi son exemple.

L'initiative de Pinterest est destinée à stopper la tendance des personnes souffrantes ("thinspiration" ou "thinspo") qui sévit sur le site.
Celle-ci donne lieu à la publication d'un grand nombre d'images montrant des jeunes filles exhibant des côtes saillantes et un estomac concave, accompagnées de slogans comme "Aucun délice n'est comparable à celui que procure la sensation d'être mince précédées des hashtags #thinspo ou #perfect.

"Leurs efforts pourront peut-être contribuer à limiter l'imagerie trop pro-anorexie -- mais en réalité, le site ne parviendra jamais à éradiquer totalement ces images", écrit The Daily Beast.
De plus, les chaînes YouTube n'auront aucun mal à combler le vide laissé par Tumblr et Pinterest : des milliers de vidéos pro-anorexie existent déjà sur le site.

Selon un article du Daily Mail, l'organisme américain de lutte contre les troubles de l'alimentation (la National Eating Disorders Association, ou NEDA) a collaboré avec Facebook pour repérer les contenus potentiellement dangereux publiés sur ses murs et apprendre aux équipes du site à réagir face à ce problème.

NEDA a également aidé Tumblr à modifier sa politique à cet égard : les recherches comportant des tags litigieux dirigeront désormais l'utilisateur vers un message de santé publique.
Selon les experts de l'image de soi, si ces initiatives vont dans le bon sens, les retraits de publications "thinspo" doivent s'accompagner de la publication de messages présentant des alternatives saines à cette tendance.


Voir une vidéo NEDA : youtube.com/watch?v=EIqCSeyJXRo






samedi 7 avril 2012

La mère indigne qui a mis sa fille de 7 ans au régime amincissant sort un livre

L'édition du mois d'avril du magazine Vogue publie l'interview de Dara-Lynn Weiss qui raconte le régime amaigrissant humiliant imposé à sa fille, Bea. A 7 ans, Bea a été jugée "cliniquement obèse" par son pédiatre. Sa mère a donc débuté son combat contre l' obésité.

Certains assurent que c'est un régime amincissant qui est proche de la torture.

"Une fois, j'ai privé Bea de dîner après avoir appris que le repas servi à l'école lors de la Journée du Patrimoine français approchait près de 800 calories. Il y avait du brie, du filet mignon, de la baguette et du chocolat. Je lui ai interdit de manger de la pizza quand elle a admis qu'elle avait mangé de la salade de maïs dans la semaine. J'ai mené une guerre contre Starbucks qui ignorait le contenu nutrionnel des chocolats chauds servis aux enfants. Leur tableau de calories indiquait entre 120 et 210 calories. Ma question était: c'est 120 ou 210? Ils n'ont pas su me répondre, j'ai donc attrapé la boisson des mains de ma fille, je l'ai mise à la poubelle et j'ai claqué la porte."

Bea est humiliée régulièrement par le comportement excessif de sa mère. "Il y a eu beaucoup de moments difficiles pendant des fêtes. Bea voulait par exemple dévorer des biscuits et des gâteaux et j'ai dû m'engager dans un débat public houleux sur la raison qui fait qu'elle ne peut pas manger cela."

Ce régime pour mincir très strict a payé: Bea a perdu 16 kilos et a pris deux centimètres au passage. Sa silhouette est clairement affinée. Elle a été récompensée par l'achat de plusieurs nouvelles robes et des extensions de cheveux en plumes. "Seul le temps dira si mon intervention précoce l'a sauvée d'une vie où elle ne cesserait de se préoccuper de son poids", confie sa mère. Effectivement, ça serait pas mal: ce traitement pénible aurait au moins servi à quelque chose.

Il y a quelques jours, on vous racontait le régime pour mincir super strict imposé à Béa, 7 ans, par sa mère, Dana-Lynn Weiss. L'article, publié dans Vogue, avait suscité l'indignation. Pourtant, la mère au comportement excessif vient de se voir proposer un contrat pour la publication d'un livre. Elle a accepté la proposition. Aucun détail n'a encore été donné au sujet de son contenu mais on pourrait imaginer que son régime amincissant
était humiliant et sa relation avec sa fille soient racontées dans le détail.

De nombreux médecin ou diététiciens et autres psychologues ont profité de la publication de ce papier controversé pour rappeler à quel point il fallait être prudent quand on parle de nourriture avec son enfant. "Expliquer pourquoi certains aliments sont mauvais, parler des calories, de la taille des portions englouties, ça ne devrait pas être un tabou. Mais il y a des façons de faire afin de ne pas humilier ou détruire l'enfant psychologiquement", indiquait la pédiatre diététicienne Louise Goldberg la semaine dernière.

samedi 31 mars 2012

Vous pouvez mincir en mangeant du chocolat!

Quoi faire pour perdre du poids ?

Une étude américaine publiée lundi révèle de nouvelles vertus du chocolat noir qui, consommé avec modération et accompagné d'une bonne hygiène de vie, permet de diminuer l' indice de masse corporel
Malgré sa haute teneur en calories, le chocolat serait bon pour le métabolisme, révèle cette étude pratiquée sur mille personnes et publiée dans les Archives de la médecine interne. Ceci pourrait révolution la vison traditionnelle des sempiternelsrégimes amaigrissants.

Les personnes, âgées en moyenne de 57 ans, qui mangeaient en moyenne du chocolat deux fois par semaine et pratiquaient du sport 3 à 4 fois par semaine, présentaient un indice de masse corporelle plus faible que celles qui n'en consommaient pas aussi souvent.
Suivre un régime amincissant sur une longue durée n'est jamais facile.
Changer les habitudes alimentaires encore moins !
L' indice de masse corporel permet de calculer la corpulence en mettant en rapport le poids et la taille. Il aide à évaluer le risque de maladies liées à un excès ou à une insuffisance de poids.
"Il s'agit d'une découverte un peu surprenante", conclut cette étude menée par Beatrice Golomb de l'Université de Californie de San Diego.
"Avant de vous enfiler une tablette de chocolat par jour, rappelez-vous cependant qu'elle contient 200 calories de sucre et de graisses saturées", rappelle néanmoins Nancy Copperman, une scientifique qui n'a pas pris part à cette expérience.

Les régimes amincissants ne doivent de préférence pas être tristes ni ennuyants ! Sous peine d'abandonner et d'arrêter de perdre du poids .

"Limitez-vous en moyenne à 28 grammes de chocolat noir ou de cacao pauvre en sucre par jour", recommande-t-elle.
D'autres études ont montré que le chocolat était riche en polyphénols, de puissants anti-oxydants naturels qui limiteraient le stress et réduiraient les risques de maladies cardio-vasculaires, cancers et autres maladies chroniques.
"A condition qu'il soit consommé dans le cadre d'une vie saine, le chocolat ne ferait pas grossir. Au contraire, il permettrait de contrôler son poids", précise une autre scientifique, Suzanne Steinbaum, directrice du service des maladies cardiaques de l'hôpital Lenox Hill à New York.